Cité du train — Wikipédia
Cité du Train – Patrimoine SNCF


Le musée, à Mulhouse.
Type |
Musée national (d), musée ferroviaire (d)
|
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Ouverture |
12 juin 1971 |
Dirigeant |
Sylvain Vernerey (directeur général) |
Surface | |
Visiteurs par an | |
Site web |

La Cité du Train – Patrimoine SNCF (anciennement Musée Français du Chemin de fer), à Mulhouse dans le quartier de Dornach, est le plus grand musée ferroviaire d’Europe[2].
Le musée comporte la seule collection globale de l’histoire des chemins de fer français. Situé à Mulhouse (Haut-Rhin), il est la continuation du « musée français du Chemin de fer » (de l’ancien nom de l’association). Aujourd’hui, l’association s’appelle Cité du train – Patrimoine SNCF et est chargée de conserver les pièces principales du patrimoine historique de la SNCF. La Cité du train abrite aujourd’hui sur 60 000 m2[3] une collection de plus d’une centaine d’engins et de véhicules ferroviaires de toutes époques.
Régulièrement, certaines pièces sont acheminées à travers la France, et présentées au public à l’occasion de diverses manifestations et commémorations à thème ferroviaire (cinquantenaire du record du monde de vitesse, journées européennes du patrimoine, etc.).
Depuis le printemps 2013, un train miniature à passagers, à l’échelle de 7 1/4 pouces permet de voyager à califourchon sur un circuit dans l’enceinte du musée[4]. Une locomotive à vapeur Decauville peut tracter un petit convoi transportant jusqu’à 24 passagers. L’association Centre de la mine et du chemin de fer d’Oignies en a assuré la rénovation[réf. nécessaire]. La « Confrérie des amateurs de vapeur » en assure la maintenance.
La direction du matériel et de la traction de la SNCF décide en 1961 le regroupement des matériels préservés dans l’ancien dépôt de Chalon-sur-Saône et dans celui de Sézanne[5]. Ce regroupement permet la publication en 1965 d’un catalogue « Chemins de fer d’hier pour un musée ferroviaire français » par l’Association française des amis des chemins de fer (AFAC).
Toujours en 1961, la ville de Mulhouse offre un terrain à Dornach pour permettre à la SNCF de présenter les engins et matériels roulants représentatifs de son histoire. Le 14 octobre 1969 naît l’ « Association du musée français du Chemin de fer ».
C’est à l’initiative de deux passionnés du chemin de fer, l’industriel mulhousien Jean-Mathis Horrenberger (patron d’une usine de textile) et le parisien expert en histoire ferroviaire Michel Doerr, qu’en 1971 naît le musée. Les premières locomotives garées à Chalon-sur-Saône rejoignent Mulhouse et sont provisoirement placées dans l’ancien dépôt de Mulhouse-Nord (47° 45′ 29″ N, 7° 18′ 50″ E).
En 1976, les nouveaux bâtiments de l’actuel musée reçoivent leurs premiers visiteurs.
Une seconde tranche d’exposition est ouverte au public en 1983 et le musée reçoit 240 000 visiteurs par an.
En 2005, la fréquentation diminuant, il est décidé de confier la gestion à la société Culturespaces qui est déjà responsable de la Cité de l’automobile – musée national – Collection Schlumpf depuis 1999. Les quatre collectivités (soit l’État, la région Alsace, le département du Haut-Rhin et la ville de Mulhouse) financent les travaux de rénovation pour un montant de 8,6 millions d’euros.
L’architecte François Seigneur présente une scénographie nommée Le siècle d’or du chemin de fer, allant de 1860 à 1940, dans une nouvelle halle de près de 6 000 m2 avec vingt sept pièces supplémentaires portant à cent quatre le nombre de locomotives, wagons et voitures présentés. Plongé dans une semi-pénombre, le visiteur découvre un ensemble de tranches de technologie dans leur écrin, avec des mannequins (sculptures grandeur nature de Rebecca Campeau, plasticienne[réf. nécessaire]), qui s’illuminent au fur et à mesure des déambulations et évoquent les périodes de faste et celles de misère notamment pendant la Seconde Guerre mondiale.
Le 11 mars 2005, le « musée français du Chemin de fer » devient « Cité du train ».
En 2011, dans l’ancien bâtiment rénové, l’accent est plutôt mis sur l’aspect didactique pour expliquer les mécanismes d’évolution et les progrès techniques, aussi bien en vapeur, diesel qu’en électrique. On peut se glisser sous une locomotive à vapeur pour admirer ses entrailles. Une exposition permanente intitulée « Les quais de l’histoire » met en scène plus de soixante locomotives de 1844 à nos jours.
Depuis 2014, un espace extérieur offre « Le Panorama ferroviaire » sur une surface de 6 000 m2 Un restaurant d’inspiration ferroviaire, des expositions de matériels de l’Infrastructure (SNCF Infra) et divers espaces thématiques complètent la Cité.
En 2017, lors de l’Assemblée Générale Extraordinaire de l’association, un vote est fait pour changer le nom de l’association, le nouveau nom « Cité du Train – Patrimoine SNCF » est approuvé à la majorité.
L’annexe se situe en partie dans la remise ferroviaire de Mohon, située rue du Port à Charleville-Mézières (49° 45′ 20″ N, 4° 43′ 33″ E). Elle permet de stocker une partie des collections, qui ne peuvent être présentées sur le site de Mulhouse.
Certaines locomotives et voitures garées à l’annexe servent lors des manifestations des associations dans toute la France, ou lors des Journées européennes du patrimoine.
Contrairement au site de Mulhouse, ce site n’est pas ouvert au public (sauf dans le cadre d’une journée portes ouvertes).
Liste des principaux matériels de la collection de la Cité du Train, présentés au public ou en réserve à Mulhouse, ou conservés dans l’annexe de Mohon (liste non exhaustive ; mise à jour réalisée le ).
Les locomotives à vapeur[modifier | modifier le code]
Tender[modifier | modifier le code]
Dénomination & Compagnie | Service | Site | Illustration |
---|---|---|---|
22 C 306 Réseau de l’Etat |
1920 | Mulhouse | ![]() |
Les locomotives électriques[modifier | modifier le code]
Les locomotives thermiques[modifier | modifier le code]
Les locotracteurs[modifier | modifier le code]
Les turbotrains[modifier | modifier le code]
Les autorails[modifier | modifier le code]
Les remorques d’autorails[modifier | modifier le code]
Dénomination & Compagnie | Service | Site | Illustration |
---|---|---|---|
XR 6031 SNCF |
1978 | Mulhouse | ![]() |
Les automotrices[modifier | modifier le code]
Les Trains à Grande Vitesse[modifier | modifier le code]
Dénomination & Compagnie | Surnom | Service | Site | Illustration |
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TGV n° 53 (motrice N° 23105)[8] (découpé sur la partie cabine) SNCF |
TGV Sud-Est | 1982 | Mulhouse | ![]() |
TGV n° 61 (motrice N° 23121) SNCF |
TGV Sud-Est | 1982 | Mulhouse | ![]() |
TGV n° 954 (motrice N° 923007)[9] (1 motrice + 2 voitures) SNCF, La Poste |
TGV Postal | 1981 | Villeneuve St-Georges(TSEE) | ![]() |
TGV n° 325 (motrice N° 24049)[10] (1 motrice + 1 voiture) SNCF |
TGV Atlantique | 1989 | Mulhouse | ![]() |
Note : TGV n° 61 (la motrice porte le numéro 23121, mais en réalité c’est l’ex-23119[11])
Fourgon/Tombereau automoteurs[modifier | modifier le code]
Motrice à crémaillère[modifier | modifier le code]
Motrice à crémaillère (MC) et adhérence, modèle unique survivant des trois exemplaires fabriqués par SLM Winterthur (Suisse) livrés en 1978, sauvé par M. Aragnetti (conducteur sur la ligne C du métro de Lyon) et l’association ATHALY (M. Vuillermoz).
Les voitures[modifier | modifier le code]
Les fourgons[modifier | modifier le code]
Les wagons[modifier | modifier le code]
L’infrastructure[modifier | modifier le code]
Année | Entrées gratuites | Entrées payantes | Total |
---|---|---|---|
2001 | 0 | 96 882 | 96 882 |
2002 | 16 559 | 75 215 | 91 774 |
2003 | 0 | 64 802 | 64 802 |
2004 | 0 | 0 | 0 |
2005 | 0 | 132 607 | 132 607 |
2006 | 33 857 | 66 680 | 100 537 |
2007 | 14 404 | 85 289 | 99 693 |
2008 | 29 169 | 57 949 | 87 118 |
2009 | 13 853 | 70 099 | 83 952 |
2010 | 7 245 | 76 999 | 84 244 |
2011 | 4 803 | 82 012 | 86 815 |
2012 | 7 420 | 79 159 | 86 579 |
2013 | 9 125 | 78 346 | 87 471 |
2014 | 28 804 | 62 268 | 91 072 |
2015 | 27 123 | 66 480 | 93 603 |
2016 | 18 062 | 64 390 | 82 452 |
2017 | 20 190 | 67 957 | 88 147 |
2018 | 35 363 | 64 954 | 100 317 |
2019 | 27 609 | 78 441 | 106 050 |
- Dernières Nouvelles D’Alsace, Cité du train, à Mulhouse : 15 ans, 15 photos
- Archive du site de la Cité du Train (consulté le ) : « Située à Mulhouse en Alsace, la Cité du Train est le plus grand musée européen du chemin de fer. »
- Brochure du musée.
- François Torelli, « Musées techniques / Le printemps sur les rails à la Cité du train de Mulhouse », sur lalsace.fr, L’Alsace, (consulté le ).
- Michel Doerr, « Notices historiques sur le matériel rassemblé en vue de la création d’un Musée des Chemins de Fer », Chemins de Fer, n° 250, La Vie du Rail, 1965-1.
- « BB 17000 », sur www.passiondutrain.com (consulté le ) : « Préservations : annexe [de la] cité du train à Mohon ».
- « Préservations : listes du matériel préservées par les associations », sur www.passiondutrain.com, 20 juillet 2018 (version : 1.07) (consulté le ) : « Série : BB 17000, BB 17013 : association du musée français du chemin de fer (cité du train) ».
- Le TGV à quai, à la Cité du train (article payant).
- Rail passion no 209, TGV Sud-Est : plus d’un tiers du parc radié et une rame pour la cité du train., mars 2015, p. 10.
- « Des collines de Lyon à la Cité du train », sur lalsace.fr, .
- « Fréquentation des Musées de France », sur data.culture.gouv.fr (consulté le )
- « PATRIMOINE. [Diaporama+vidéo] Cité du train, à Mulhouse : 15 ans, 15 photos », sur www.dna.fr (consulté le )