Entre Perpignan et la montagne, la nationale 116 bientôt modernisée

En dépit des polémiques et des oppositions, en particulier autour de la déviation de Marquixanes, le préfet de la région Occitanie, Étienne Guyot, la présidente de la région Carole Delga et la présidente du département, Hermeline Malherbe, ont signé le protocole d’aménagement de la Nationale 116.

C’est une étape de plus dans la conduite des travaux qui doivent faire de cet axe structurant du département – il relie Perpignan à Bourg-Madame en Cerdagne -, une voie moderne et plus sûre. Le coût de l’ensemble des opérations prévues par ce protocole s’élève à 72,8 millions d’euros. Il sera financé pour moitié par l’État, la région et le Département se partageant le reste de la facture.

Le principal chantier (32 M€) sera celui de la création de la déviation de Marquixanes mais de nouveaux aménagements verront aussi le jour sur près de quatre-vingts kilomètres.

Des aménagements jusqu’aux routes de l’Andorre

Ce sont en particulier les traversées de villages où la route est étroite, de Ria à Saillagouse en passant par Villefranche-de-Conflent, ou l’aménagement de nouveaux giratoires à Rodès et Vinça, ainsi que la création de nouvelles zones de dépassement entre Prades et Marquixanes.

En parallèle de cette grande remise à niveau, les derniers travaux devant être livrés en 2026, l’État a également signé une convention avec le gouvernement andorran pour la réalisation de travaux de sécurisation sur les trois routes qui, dans le prolongement de la Nationale 116, permettent de rejoindre la principauté.

En 2020, suite au passage de la tempête Gloria, la « 116 » comme elle est appelée familièrement, avait été fermée pendant plusieurs semaines, isolant les hauts cantons et les stations de ski de la plaine et de la préfecture. Entre 500 et 1 000 poids lourds l’empruntent chaque jour sur une fréquentation totale comprise entre 10 000 et 20 000 véhicules par jour entre Perpignan et Prades.