Liste des archevêques de Narbonne — Wikipédia
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Cet article présente la liste des évêques métropolitains, puis archevêques du diocèse de Narbonne, primats de la Gaule narbonnaise.
IIIe siècle[modifier | modifier le code]
- ~251 : Saint Paul de Narbonne, évêque métropolitain.
- IIIe siècle : Étienne, évêque métropolitain[1].
IVe siècle[modifier | modifier le code]
Ve siècle[modifier | modifier le code]
- 417 – 422 : Hilaire.
- 427 – 461 : Rusticus – saint Rustique. Vers 441-445, il aurait fait reconstruire la cathédrale de la ville, détruite par un incendie. Comme Hilaire l’évêque d’Arles, il est rappelé à l’ordre par le pape Léon à propos des élections épiscopales.
- 462 : Hermès.
VIe siècle[modifier | modifier le code]
- 506 : Caprarius.
- 572-576 : Aquilinus (ou Aquilin). Le 7 avril 572, à Narbonne, il reçoit du roi Léovigild une concession d’immunité pour ses propriétés situées en Tarraconaise. En 576, il fait don de deux domaines au monastère San Martín de Asán[3].
- v. 588 : Athaloc, archevêque arien.
- av. 589 – ap. 597 : Migetius ou Mégace.
VIIe siècle[modifier | modifier le code]
- 610 : Sergius.
- 633 – 638 : Selva.
- ~672 : Argebaud.
- 683 – 688 : Sunifred.
VIIIe siècle[modifier | modifier le code]
- ~768 : Arribert[1].
- av. 769 – ~798 : Daniel.
IXe siècle[modifier | modifier le code]
- ~790 – 822 ou ~799- ~825 : Nimfridius (et non, comme on le lit souvent, Nebridius) :
-
- premier métropolitain pour lequel le titre d’archevêque est attesté[4].
- abbé de Lagrasse
- seconde l’archevêque d’Arles Jean II lors du concile arlésien de 813.

Xe siècle[modifier | modifier le code]
-
- fils de Matfred, vicomte de Narbonne et de son épouse Adélaïde.
XIe siècle[modifier | modifier le code]
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- Fils de Guifred II, comte de Cerdagne.
- déposé par les conciles de Rome (1078 et 1079) pour simonie, mais se maintient en place.
-
- fils de Bérenger (it), vicomte de Narbonne et de sa seconde épouse, Garsinde de Bésalu ;
- moine de Conques, puis évêque de Rodez (avant 1053-1079) ;
- ambitionne de succéder à Guifred, déposé en 1078 et 1079 ; est à son tour déposé par les légats pontificaux (1079) et excommunié (1080) ; se retire vers 1081 à Saint-Antonin, puis à Moissac.
-
- abbé de Lagrasse ;
- candidat du pape en 1079, contre Pierre de Narbonne.
-
- auparavant évêque de Nîmes ;
- déposé par le pape vers 1106.
XIIe siècle[modifier | modifier le code]
XIIIe siècle[modifier | modifier le code]
L’église des bénéfices (XIVe – XVIe siècles)[modifier | modifier le code]
XIVe siècle[modifier | modifier le code]
XVe siècle[modifier | modifier le code]
XVIe siècle[modifier | modifier le code]
Contre-Réforme (XVIe – XVIIe siècles)[modifier | modifier le code]
Fin de l’Ancien Régime (XVIIIe siècle)[modifier | modifier le code]
Portrait | Armoiries | Épiscopat | Titulaire | Notes |
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1703 à 1719 | Charles Le Goux de La Berchère | Vif, 1647 – Narbonne, 1719 |
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1719 à 1739 | René François de Beauvau du Rivau | Château du Rivau, 1664 – Narbonne, 1739 |
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1739 à 1751 | Jean-Louis Des Balbes de Berton de Crillon | 1684 – Avignon, 1751 |
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1752 à 1763 | Charles Antoine de La Roche-Aymon | Mainsat, 1697 -Cardinal en 1771, meurt à Paris, 1777 |
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1762 à 1801 | Arthur Richard Dillon | est né le à Saint-Germain-en-Laye dans les Yvelines, il est nommé évêque d’Évreux le , puis archevêque de Toulouse le , il est nommé archevêque de Narbonne le et meurt dans sa charge le à Londres, il est le dernier archevêque de Narbonne. |
- Absent de la liste de Jacques Michaud et André Cabanis, Histoire de Narbonne, 1981.
- Absent de la liste de Jacques Michaud et André Cabanis, Histoire de Narbonne, 1981. Les auteurs de l’Histoire générale de Languedoc l’incluent dans leur liste, mais précisent : Gavidius souscrivit au concile de Rimini (an 359), mais son nom n’est suivi d’aucune indication du siège auquel il appartenait. De ce que Sulpice Sévère, qui résidait à Primulac, l’appelle episcopus noster, on a conclu que ce siège était celui de Narbonne.
- Absent de la liste de Jacques Michaud et André Cabanis, Histoire de Narbonne, 1981. Les auteurs de l’Histoire générale de Languedoc l’incluent dans leur liste, mais précisent : Aquilin est regardé comme métropolitain de Narbonne vers le milieu du VIe siècle, quoiqu’on ne trouve nulle part le nom de cet évêque, si ce n’est dans la vie de S. Victorien, abbé en Espagne, publiée par les Bollandistes, où il est désigné comme un disciple de ce saint qui mourut en 560. Mais la découverte de deux chartes wisigothiques datées de 572 et 576 prouve son existence. Voir Céline Martin, « Léovigild à Narbonne », Le Moyen Age, vol. CXXV, nos 3-4, , p. 529-541 (ISSN 0027-2841 et 1782-1436, DOI 10.3917/rma.253.0529)
- Jacques Michaud et André Cabanis, Histoire de Narbonne, 1981, p. 109 ; Jacques Crémadeills (s.d.), L’Aude de la Préhistoire à nos jours, Saint-Jean-d’Angély, Éditions Bordessoules, coll. « L’histoire par les documents », , 430 p. (ISBN 2-903504-24-5), p. 164.
- Dom Devic et Dom Vaissete, Histoire Générale du Languedoc, t. IV, Toulouse, 1872, p. 465, note : LXXXIX.
- Absent de la liste de l’Histoire générale de Languedoc ainsi que de celle de Jacques Michaud et André Cabanis, Histoire de Narbonne, 1981. Les auteurs de l’Histoire générale de Languedoc précisent : [Agio] eut à lutter contre Gérard, nommé indûment par Rostaing, archevêque d’Arles, & Amélius, évêque d’Uzès, l’un et l’autre sujets de Louis l’Aveugle, roi de Provence ; mais [Agio] obtint le pallium et finit par se faire reconnaître le seul et véritable évêque.
- Élisabeth Magnou-Nortier, « Deux prélats contestés: Barthelémi et Guifred, archevêque de Narbonne », Bulletin de la Commission archéologique de Narbonne, vol. 40, 1978-1979, p. 135-154.
- Uniquement signalé dans la liste de Jacques Michaud et André Cabanis, Histoire de Narbonne, 1981. Les auteurs de l’Histoire générale de Languedoc précisent : En 1550, le 27 juin, [Hippolyte d’Este] succéda à Jean de Lorraine dans l’archevêché de Narbonne et s’en démit peu de temps après an faveur de François, cardinal de Tournon, qui le céda à son tour, avant que d’en prendre possession, [à François IV Pisani]. Celui-ci fut nommé par Jules II avec la réserve du tiers net des revenus en faveur du cardinal de Tournon et de la présentation aux bénéfices. (…) Le cardinal de Tournon, archevêque de Lyon, chargea Zerbinatis de conférer en son nom les bénéfices de la métropole de Narbonne.
- Il semble que les archevêques de Narbonne n’aient adopté la couronne ducale qu’à partir de Pierre de Bonzi, peut-être à la suite de la publication du livre de Guillaume Besse, Histoire des Ducs, Marquis et Comtes de Narbonne, autrement appelés Prince des Gots, Ducs de Septimanie et Marquis de Gothie en 1660 où l’auteur, dans sa dédicace à François Fouquet, lui donne le titre de duc de Narbonne (Histoire générale de Languedoc, IV, p.259). Une couronne comtale apparaît sur les armes de Claude de Rebé sculptées en dessus de porte dans la salle des audiences du palais des archevêques à Narbonne (voir photographie dans André Mècle, Narbonne, palais des archevêques et cathédrale, Moisenay, Gaud, coll. « Monuments et Histoires », , 63 p. (ISBN 2-84080-067-5), p.54) ainsi que sur celles de François Fouquet sur une gravure de Grégoire Huret ; mais François Fouquet fut envoyé en exil dès 1661, peu après la publication de l’Histoire des Ducs … de Narbonne. Voir le dessin des blasons des archevêques dans Dom Claude Devic, dom Joseph Vaissète, Histoire générale de Languedoc, vol. XVI (Histoire graphique), Toulouse, Privat, 1899 (réimp. 2006) (ISBN 978-2-84575-178-1 et 2-84575-178-8).
- Paul Pisani (1907). Répertoire biographique de l’épiscopat constitutionnel (1791-1802). Paris: A. Picard et fils. pp. 371–374.
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Guillaume Besse, Histoire des Ducs, Marquis et Comtes de Narbonne, autrement appelés Prince des Gots, Ducs de Septimanie et Marquis de Gothie, A. de Sommaville, Paris, 1660.
- Dom Claude Devic, dom Joseph Vaissète, Histoire générale de Languedoc, vol. IV, Toulouse, Privat, 1876 (réimp. 2003) (ISBN 978-2-84575-165-1 et 2-84575-165-6)
- Jacques Michaud et André Cabanis, Histoire de Narbonne, Toulouse, Privat, coll. « Pays et villes de France », (ISBN 2-7089-8339-3)
- La Grande Encyclopédie, tome XXIV, p. 806-807.
- Annuaire Historique – 1847 (année 1848), p. 108-112.
- Trésor de chronologie, p. 1453-1454.
- A. Sabarthès, « L’organisation de l’Église constitutionnelle de l’Aude », dans Bulletin de littérature ecclésiastique, 1961, tome 62, no 4 p. 245-274 (lire en ligne)
Articles connexes[modifier | modifier le code]