Liste des massifs et sommets des Pyrénées — Wikipédia
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Cet article recense la liste des massifs de montagne constituant la chaîne des Pyrénées, ainsi que ses sommets principaux c’est-à-dire les plus hauts ou les plus notables.
Zone centrale[modifier | modifier le code]
Ce sont en général les plus haut massifs (et donc sommets) de la chaîne, sauf là où les Pyrénées s’abaissent c’est-à-dire à l’extrémité occidentale en Pays basque et à l’extrémité orientale en Roussillon et province de Gérone.
- Massif de l’Abodi en Navarre
- Massif des Albères dans les Pyrénées-Orientales et la province de Gérone
- Massif de l’Arbizon dans les Hautes-Pyrénées
- Massif d’Ardiden dans les Hautes-Pyrénées
- Massif du Balaïtous dans les Pyrénées-Atlantiques, Hautes-Pyrénées et province de Huesca
- Massif de Bassiès en Ariège
- Massif de Batchimale dans les Hautes-Pyrénées
- Massif du Besiberri dans la province de Lérida
- Massif du Canigou dans les Pyrénées-Orientales
- Massif du Carlit en Ariège et dans les Pyrénées-Orientales
- Massif de Cauterets (massif du Marcadau et massif du Barbat) culminant à la Grande Fache, dans les Hautes-Pyrénées
- Massif des Encantats dans la province de Lérida
- Massif d’Ezcaurre en Navarre et en Aragon.
- Massif de Lascours, culminant à 2 588 m, dans les Hautes-Pyrénées
- Massif de Larra-Belagua (de la Pierre Saint-Martin) dans les Pyrénées-Atlantiques et la province de Huesca
- Massif de Lherz en Ariège, petit massif composé de lherzolite
- Massif de la Maladeta, culminant à 3 404 m (plus haut massif des Pyrénées), dans la province de Huesca
- Massif du Montaigu, culminant à 2 339 m, dans les Hautes-Pyrénées
- Massif du Mont-Perdu dans la province de Huesca
- Massif du Montcalm en Ariège et sur la comarque de Pallars Sobirà
- Massif du Mont-Valier en Ariège
- Massif du Néouvielle dans les Hautes-Pyrénées
- Massif de Perdiguère dans la Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées et province de Huesca
- Massif des Posets dans la province de Huesca
- Massif des Trois-Seigneurs en Ariège
- Massif du Vignemale dans les Hautes-Pyrénées
- Trois couronnes dans le Pays basque
- Massif du Mendaur en Navarre
- Massif d’Abartan en Navarre
Zone de contreforts ou Pré-Pyrénées[modifier | modifier le code]
Contrefort nord ou français[modifier | modifier le code]
Les principaux ensembles géographiques côté français sont, d’ouest en est :
Contrefort sud ou espagnol[modifier | modifier le code]
Les principaux ensembles géographiques côté espagnol sont, d’ouest en est :
- Navarre :
- Aragon :
- Catalogne :
Zone de piémont[modifier | modifier le code]
Piémont nord[modifier | modifier le code]
Piémont sud[modifier | modifier le code]
Hautes-Pyrénées[modifier | modifier le code]
Pyrénées-Orientales[modifier | modifier le code]
Notes :
- Le massif du Plantaurel va dans l’est jusqu’à la commune de Puivert et la vallée de la rivière Blau.
- Le massif du Razès est un massif forestier de basse montagne (étage collinéen) qui correspond approximativement à la région historique du Razès.
- Le massif des Corbières s’arrête au sud dans le talweg de la vallée de la rivière Agly, il contient le massif géologique de l’Agly.
- Le massif de Tabe est encore appelé massif de Saint-Barthélemy, et s’arrête à l’est à la rivière de l’Hers-Vif.
- Le massif du Pays de Sault correspond approximativement au Pays de Sault mais sa limite sud avec le massif du Roc Blanc-Carlit n’est pas clairement délimitée, sauf à considérer la limite départementale entre le Donezan (Ariège) et le Pays de Sault (Aude), et sa limite nord s’arrête aussi de manière incertaine soit à la commune de Nébias soit à Saint-Jean-de-Paracol.
- Le massif de l’Hospitalet est nommé en fonction de la commune de L’Hospitalet-près-l’Andorre qui en marque la fonrtière est ; ce massif est l’extension orientale du massif de l’Aston en Ariège, et correspond en partie au massif de l’Hospitalet des géologues.
- Le massif du Roc Blanc-Carlit est nommé en fonction du roc Blanc (2 542 m), bien que le pic de Baxouillade (2 546 m) en soit le plus haut sommet, et du massif du Carlit dont il constitue l’extension nord ; ce massif correspond approximativement au Donezan, inclut le petit massif du Tarbésou (voir pic de Tarbésou), et sa limite nord avec le massif du Pays de Sault est mal définie. Il correspond grosso-modo au Massif de Quérigut des géologues.
- Le massif du Madrès est la plus grand massif des Pyrénées-Orientales, bien que moins connu que le massif du Canigou ou du Carlit.
- Le massif de l’Agly est le secteur nord-est du massif du Madrès, son nom vient de la rivière Agly.
- La plaine du Roussillon correspond à un relief qui devient relativement plat sous une altitude de 200 mètres, et ne correspond pas exactement à la région administrative du même nom.
- Le massif des Pessons situé en Andorre est raccordé au massif de Font Négra (ou Font Negra) par une chaîne de crêtes, la délimitation entre les deux correspond à la frontière franco-andorrane.
- Le massif de Font Négra est le plus petit massif des Pyrénées-Orientales, c’est en fait un sous-massif du massif des Pessons.
- Le massif du Carlit est le plus haut massif des Pyrénées-Orientales ; il englobe dans son sens large le sous massif des Péric.
- Le massif du Canigou est une chaîne de sommets qui part du pic du Canigou au nord-est, passe par l’Esquerdes de Rotjà, jusqu’au roc Colom au sud-ouest ; se rajoute le petit massif du Costabonne le long de la frontière franco-espagnole jusqu’au col d’Ares.
- Le massif des Aspres constitue le piémont du Canigou et correspond approximativement à la région administrative des Aspres.
- Le massif de Campcardós tire son nom du Puig de Campcardós et s’étend sur le long de la frontière franco-espagnole de l’Andorre à la commune de Puigcerdà ; il englobe la serra de Comaermada (ca).
- Le massif du Puigmal tire son nom du Puigmal et s’étend au sud en Espagne jusqu’à la commune de Ribes de Freser.
- La sierra de Fembra Morta (sv) est une petite sierra qui constitue en fait le versant sud du massif du Canigou côté espagnol.
- Le massif des Salines (ca) tire son nom du pic des Salines, bien que le plus haut sommet du massif soit le roc de France ; il est noté sur les cartes catalanes et espagnoles, et correspond au « massif du Roc de France » sur les cartes géologiques françaises[3]. Toutefois les cartes IGN France l’englobent avec le massif des Albères sous le nom de « chaîne des Albères ».
- Le massif des Albères part du col du Perthus à l’ouest, et est pris jusqu’au Cap de Creus à l’est.
- La serra de Moixeró est une sierra assez large et longue pour être un massif ; elle a le nom de sierra car il s’agit d’un massif beaucoup plus long que large ; elle relie la serra del Cadí, située à l’ouest, avec la serra de Montgrony, située à l’est.
- La serra de Montgrony (ca) est une sierra assez large et longue pour être un massif ; elle a le nom de sierra car il s’agit d’un massif beaucoup plus long que large, elle relie la serra de Moixeró, située à l’ouest, avec la serra Cavallera, située à l’est.
- La serra Cavallera (ca) est une sierra assez large et longue pour être un massif ; elle a le nom de sierra car il s’agit d’un massif beaucoup plus long que large ; elle constitue la terminaison est de la ligne des sierras de Cadí-Moixeró-Montgrony-Cavallera.
- Les massifs du Mont-Falgas et du Coma Negra correspondent à une zone montagneuse qui n’a pas de nom officiel et qui court le long de la frontière franco-espagnole du col d’Ares à Coustouges ; le mont Falgas en est le plus haut sommet et se trouve juste à côté du col d’Ares.
- La plaine de l’Empordà a été délimitée par la ligne d’altitude de 200 mètres, comme pour la plaine du Roussillon, là où le relief change de dénivelé (fort pour la montagne, faible pour la plaine).
- Le secteur du cap de Creus est attribué par certains au massif des Albères, et séparé par d’autres.

Chacun des sommets suivants est le point le plus haut des 11 grandes zones des 3 000 m répertoriées dans les Pyrénées :





- Luis Javier Cruchaga, Turbón y Sierra de Sis,Mapas excursionistas, no 12 PRAMES 2002 (ISBN 84-8321-123-8)
- Guide Michelin de la Catalogne
- Marc Calvet, « Les massifs des Albères-Roc de France et leurs piémonts, Pyrénées orientales », Revue géographique des Pyrénées et du Sud-Ouest, Sud-Ouest Européen, volume 55, numéro 4, pages 509-516, (consulté le ).
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]