Ria-Sirach — Wikipédia
Ria-Sirach [ʁija siʁak] Écouter (en catalan Rià i Cirac) est une commune française, située dans le centre du département des Pyrénées-Orientales en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Conflent, correspondant à l’ensemble des vallées pyrénéennes qui « confluent » avec le lit creusé par la Têt entre Mont-Louis et Rodès.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Têt, le Caillan, le ruisseau de Mardé et par divers autres petits cours d’eau. Incluse dans le parc naturel régional des Pyrénées catalanes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « sites à chiroptères des Pyrénées-Orientales ») et quatre zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique.
Ria-Sirach est une commune urbaine qui compte 1 348 habitants en 2019. Elle est dans l’unité urbaine de Prades et fait partie de l’aire d’attraction de Prades. Ses habitants sont appelés les Ria-Sirachois ou Ria-Sirachoises.
Localisation[modifier | modifier le code]

Carte de la commune avec localisation de la mairie.
La commune de Ria-Sirach se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 42 km à vol d’oiseau de Perpignan[1], préfecture du département, et à 2 km de Prades[2], sous-préfecture.
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] :
Codalet (1,4 km), Prades (2,1 km), Catllar (3,4 km), Villefranche-de-Conflent (3,5 km), Conat (3,6 km), Taurinya (3,8 km), Clara (4,4 km), Corneilla-de-Conflent (4,9 km).
Sur le plan historique et culturel, Ria-Sirach fait partie de la région de Conflent, héritière de l’ancien comté de Conflent et de la viguerie de Conflent. Ce pays correspond à l’ensemble des vallées pyrénéennes qui « confluent » avec le lit creusé par la Têt entre Mont-Louis, porte de la Cerdagne, et Rodès, aux abords de la plaine du Roussillon[4].

Géologie et relief[modifier | modifier le code]
Sur le territoire de la commune s’ouvre la grotte des Ambouilla (ou Embulla) entrée principale du réseau André Lachambre, dont le développement dépasse les 35 kilomètres.
La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[6].
Hydrographie[modifier | modifier le code]
Climat[modifier | modifier le code]
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l’éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu’en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[8].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l’encadré suivant[7].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l’Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Codalet », sur la commune de Codalet, mise en service en 1969[12] et qui se trouve à 1 km à vol d’oiseau[13],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de précipitations de 609,2 mm pour la période 1981-2010[14].
Sur la station météorologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et à 42 km[15], la température moyenne annuelle évolue de 15,4 °C pour la période 1971-2000[16], à 15,7 °C pour 1981-2010[17], puis à 16,1 °C pour 1991-2020[18].
Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]
Espaces protégés[modifier | modifier le code]
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[19],[20].
Un espace protégé est présent sur la commune :
le parc naturel régional des Pyrénées catalanes, créé en 2004 et d’une superficie de 139 062 ha, qui s’étend sur 66 communes du département. Ce territoire s’étage des fonds maraîchers et fruitiers des vallées de basse altitude aux plus hauts sommets des Pyrénées-Orientales en passant par les grands massifs de garrigue et de forêt méditerranéenne[21],[22].
Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 5].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : les « sites à chiroptères des Pyrénées-Orientales »[24], d’une superficie de 2 437 ha, abritent d’importantes colonies d’espèces de chauves-souris d’intérêt communautaire[25].
Zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]
L’inventaire des zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Deux ZNIEFF de type 1[Note 6] sont recensées sur la commune[26] :
la « grotte de Sirach » (52 ha), couvrant 2 communes du département[27] et
la « Trancade d’Ambouilla » (294 ha), couvrant 2 communes du département[28]
et deux ZNIEFF de type 2[Note 7],[26] :
- la « vallée du Conflent » (5 742 ha), couvrant 12 communes du département[29] ;
- le « versant sud du massif du Madres » (27 267 ha), couvrant 27 communes du département[30].
- Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Ria-Sirach.
-
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
-
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Typologie[modifier | modifier le code]
Ria-Sirach est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l’Insee[Note 8],[31],[I 2],[32].
Elle appartient à l’unité urbaine de Prades, une agglomération intra-départementale regroupant 5 communes[I 3] et 9 572 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 4],[I 5].
Par ailleurs la commune fait partie de l’aire d’attraction de Prades, dont elle est une commune du pôle principal[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 6],[I 7].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L’occupation des sols de la commune, telle qu’elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l’importance des forêts et milieux semi-naturels (84,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (84 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (64,4 %), forêts (20,1 %), zones urbanisées (5,9 %), cultures permanentes (5,9 %), zones agricoles hétérogènes (3,7 %)[33].
L’IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d’état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd’hui)[Carte 1].
Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]
Les lignes 521 (Casteil – Gare de Perpignan), 524 (Fontpédrouse – Prades), 525 (Py – Prades) et 560 (Porté-Puymorens – Gare de Perpignan) du réseau régional liO desservent la commune.
Risques majeurs[modifier | modifier le code]
Le territoire de la commune de Ria-Sirach est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d’un barrage, et à deux risques particuliers, les risques radon et minier[34],[35].
Risques naturels[modifier | modifier le code]
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d’eau du bassin de la Têt[36].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[37]. Une cartographie nationale de l’aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[38]. L’inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[39].
-
Carte des zones inondables.
-
Carte des zones d’aléa retrait-gonflement des argiles.
Risques technologiques[modifier | modifier le code]
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[40].
Sur le département des Pyrénées-Orientales, on dénombre sept grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 66 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages, le Barrage des Bouillouses sur la Têt, un ouvrage de 17,5 m de hauteur construit en 1910[41].
Risque particulier[modifier | modifier le code]
La commune est concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[42].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Ria-Sirach est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[43].
En catalan, le nom de la commune est Rià i Cirac[44].
La commune de Ria fut créée en 1822 par la réunion des communes préexistantes de Ria et de Sirach. Cependant, la paroisse de Sirach dépendait de Ria depuis le Haut Moyen Âge. Ria a fusionné avec Urbanya en 1973 pour créer la commune de Ria-Sirach-Urbanya. Les deux communes ont été rétablies en 1983, Ria prenant le nom de Ria-Sirach.
Ria[modifier | modifier le code]


Citée dès le IXe siècle, la seigneurie de Ria devient possession de l’abbaye Saint-Michel de Cuxa en 1134. Elle le reste jusqu’à la Révolution. Le village est établi sur une colline au sommet de laquelle s’élevait un château. Mentionné en 1195, endommagé en 1347 par les troupes du roi Pierre IV d’Aragon, restauré au tournant des XVIe et XVIIe siècles, il est définitivement détruit dans la deuxième moitié du XVIIe siècle[45].
Au XIXe siècle, l’histoire de Ria est intiment liée à celle de l’industrie métallurgique. Datés de 1859, les hauts-fourneaux au bois de Ria sont les premiers édifiés dans les Pyrénées-Orientales. Ils sont l’œuvre de deux importants maîtres de forges : Rémi Jacomy (1818-1889), également promoteur des hauts-fourneaux de La Nouvelle, dans l’Aude (1861), Prades (1876) et Codalet (1879), et Jacob Holtzer (1802-1862), à l’origine d’une lignée de maîtres de forges à Unieux, dans le département de la Loire. La fabrication des aciers d’Unieux à partir du fer des Pyrénées a été décrite par Émile Zola dans son roman Travail, publié en 1901. Le dernier haut-fourneau de Ria est enfin le dernier des hauts-fourneaux au bois fonctionnant en France, son extinction intervenant après la Seconde Guerre mondiale. De fait, les fontes au bois de Ria et des communes environnantes, de qualité exceptionnelle, rivalisent alors durablement avec les fers de Suède[46].
Sirach[modifier | modifier le code]
À l’instar de Ria, Sirach fut possession de l’abbaye Saint-Michel de Cuxa du Xe siècle à la Révolution[47].
À compter des élections départementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton des Pyrénées catalanes.
Administration municipale[modifier | modifier le code]
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Démographie ancienne[modifier | modifier le code]
La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d’habitants (H). Celle-ci ne concerne que Ria.
Notes :
- 1358 : dont 11 f pour Llugols ;
- 1365 : dont 11 f pour Llugols ;
- 1378 : dont 7 f pour Llugols ;
- 1424 : dont 18 f pour Llugols ;
- 1709 : pour Ria et Sirach.
Démographie contemporaine[modifier | modifier le code]
L’évolution du nombre d’habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l’Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d’information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d’une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[51].
En 2019, la commune comptait 1 348 habitants[Note 10], en augmentation de 4,98 % par rapport à 2013 (Pyrénées-Orientales : +3,73 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Notes :
- À partir de 1826, les habitants de Sirach sont recensés avec ceux de Ria.
- Pour 1975 et 1982, la population recensée est celle de la commune de Ria-Sirach-Urbanya.
selon la population municipale des années : | 1968[54] | 1975[54] | 1982[54] | 1990[54] | 1999[54] | 2006[55] | 2009[56] | 2013[57] |
Rang de la commune dans le département | 58 | 58 | 61 | 69 | 70 | 73 | 74 | 71 |
Nombre de communes du département | 232 | 217 | 220 | 225 | 226 | 226 | 226 | 226 |
Enseignement[modifier | modifier le code]
Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]
- Fête patronale : [58] ;
- Fête communale : [58].
Santé[modifier | modifier le code]
Sports[modifier | modifier le code]
Revenus[modifier | modifier le code]
En 2018, la commune compte 593 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 1 291 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 170 €[I 8] (19 350 € dans le département[I 9]).
Emploi[modifier | modifier le code]
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 10] | 8,7 % | 10 % | 14,3 % |
Département[I 11] | 10,3 % | 12,9 % | 13,3 % |
France entière[I 12] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s’élève à 779 personnes, parmi lesquelles on compte 70,9 % d’actifs (56,6 % ayant un emploi et 14,3 % de chômeurs) et 29,1 % d’inactifs[Note 12],[I 10]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu’il était inférieur à celui du département en 2008.
La commune fait partie du pôle principal de l’aire d’attraction de Prades[Carte 2],[I 13]. Elle compte 181 emplois en 2018, contre 193 en 2013 et 222 en 2008. Le nombre d’actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 446, soit un indicateur de concentration d'emploi de 40,7 % et un taux d’activité parmi les 15 ans ou plus de 50,2 %[I 14].
Sur ces 446 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 96 travaillent dans la commune, soit 21 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 88,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,7 % les transports en commun, 5,7 % s’y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,4 % n’ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].
Activités[modifier | modifier le code]
Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 24 000 €[I 17].
Emploi[modifier | modifier le code]
Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]
Le village possède un supermarché Lidl et une boulangerie.
Monuments et lieux touristiques[modifier | modifier le code]
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Église Saint-Vincent de Ria
-
Église Saint-Christophe de Llugols
-
Église Saint-Clément de Sirach
-
Église Saint-Sernin d’Eroles
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Héraldique[modifier | modifier le code]
![]() |
Blason |
Coupé : au 1) d’or à la croisette de gueules, au 2) de gueules à la fasce d’argent.
|
---|---|---|
Détails |
Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et cartes[modifier | modifier le code]
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d’oiseau.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[9].
- L’amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d’oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s’engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d’habitats et d’espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[23].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d’aire d’attraction des villes a remplacé, en , celle d’aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l’Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l’Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
Références[modifier | modifier le code]
Site de l’Insee[modifier | modifier le code]
- « Métadonnées de la commune de Ria-Sirach » (consulté le ).
- « Commune urbaine – définition » (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Prades » (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
- « Liste des communes composant l’aire d’attraction de Prades » (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « REV T1 – Ménages fiscaux de l’année 2018 à Ria-Sirach » (consulté le ).
- « REV T1 – Ménages fiscaux de l’année 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
- « Emp T1 – Population de 15 à 64 ans par type d’activité en 2018 à Ria-Sirach » (consulté le ).
- « Emp T1 – Population de 15 à 64 ans par type d’activité en 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
- « Emp T1 – Population de 15 à 64 ans par type d’activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d’attraction des villes 2020 », sur site de l’Insee (consulté le ).
- « Emp T5 – Emploi et activité en 2018 à Ria-Sirach » (consulté le ).
- « ACT T4 – Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 – Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
« Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages – Année 2010 » (consulté le ).
Autres sources[modifier | modifier le code]
- Stephan Georg, « Distance entre Ria-Sirach et Perpignan », sur (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Ria-Sirach et Prades », sur (consulté le ).
- « Communes les plus proches de Ria-Sirach », sur www.villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France – Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 194-195.
- Carte IGN sous Géoportail
- « Plan séisme » (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie – European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siècle – Volume 4 – Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l’agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Codalet – métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
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- « Les espaces protégés. », sur le site de l’INPN (consulté le )
- « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l’inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
- « Le Parc naturel régional des Pyrénées catalanes – le territoire. », sur (consulté le )
- « – fiche descriptive », sur le site de l’inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Ria-Sirach », sur le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR9102010 – fiche descriptive », sur le site de l’inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
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- « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 1 – chapitre Mouvements de terrain.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l’observatoire national des risques naturels (consulté le )
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- « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 3 – chapitre Risque transport de matières dangereuses.
- « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 3 – chapitre Risque rupture de barrage.
- « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 3 – chapitre Risque minier.
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